C’est au MYANMAR (anciennement Birmanie) que nous avons
décidé de nous rendre pour notre seconde destination. Avec ses 676 577 km²
de superficie et ses 56,3 millions d’habitants, le MYANMAR ouvert au grand
public depuis seulement quelques années (2011-2012) a beaucoup de choses à offrir du
fait de la richesse de ses paysages, de ses sublimes pagodes et de sa
population chaleureuse. Officiellement république depuis 2011, le MYANMAR est
en réalité toujours sous dictature militaire depuis 1962. Bien que le pays subisse
encore des affrontements entre l’armée birmane et certaines minorités ethniques,
la Birmanie reste un pays très sûr, plus sûr que la France ou encore la Thaïlande.
Bien que certaines zones restent formellement déconseillées notamment du fait
des affrontements ou inaccessibles via certain mode de transport (comme c’est
le cas notamment dans le triangle d’or où l’accès ne peut se faire que par voie
aérienne) on peut tout de même s’y rendre à condition d’obtenir l’autorisation
du ministère de l’immigration de Yangon.
Sur le plan économique, les nombreuses entreprises
industrielles ont attiré de nombreux expatriés, dont pas mal de Français qui
font qu’il s’agit de la communauté étrangère la plus représentée en Birmanie.
La population est principalement bouddhiste et se compose à 68% de Birmans, le
reste étant des minorités ethniques dont les principaux sont les Shan (10%),
les Karen (7%) et les Rahkine (4%).
Les Shans :
D’origine Thaïe, ils s’installent en Birmanie en 1364. Ils
seront chassés 2 siècles plus tard par des tribus montagnardes du Nord et se
réfugieront dans le Nord Est à Taunggy (toujours capitale de l’état Shan). Ils
ne se considèrent pas comme Birmans et rejette le fait d’être contrôlé par un
chef, et c’est le cas au sein même de leur village. Disposant autrefois d’un
régime spécial, qu’ils ont dû abandonner, ce ne sont pas moins de 300 000
personnes qui ont été déplacées du centre de l’état, dont la majorité est
partie se réfugier en Thaïlande. Les rebelles étant emprisonnés. Aujourd’hui
encore des affrontements perdurent ans le Nord du Shan.
Les Karens :
Originaires d’Asie mineure, ils se sont installés en Birmanie
700 avant JC, les Karens deviendront Birmans vers 1050 après que le roi Birman
de l’époque soit entré en guerre contre les peuples attenants au royaume dans
le but de l’agrandir. Malgré une indépendance signée en 1948 qui intégrera les
minorités ethniques dans l’union Birmane, mais quelques rebelles qui veulent
leur propre état indépendant partiront en guerre contre l’armée Birmane. Les
Karens souhaitent avoir la reconnaissance de leur identité au sein d’un état
fédéral qui leur assurerait une certaine autonomie, mais le pouvoir refuse
toujours. C’est pourquoi les affrontements reprendront en 2014, forçant 2000
personnes à quitter le territoire voire même le pays, car ce serait au total
140 000 personnes qui seraient parties se réfugier en Thaïlande.
Cependant, après des décennies d’affrontement, un accord de cesser le feu a été
instauré en Octobre 2015.
Les Rahkines
D’origine Tibéto-birmane, ils ont fortement été influencés
par les indiens et serons conquis par les Birmans en 1785. Une rancœur subsiste
à l’égard des birmans, depuis qu’il se serait approprier la relique la plus
sacrée du bouddhisme (la statue la plus reproductive du Bouddha) pour la
transférer à la pagode de Shwedagon à Yangon. La localisation de leur province
(isolée dans les monts d’Arakan) leur assure une certaine tranquillité
vis-à-vis du pouvoir central. Ils sont principalement Bouddhistes.
Nous parcourrons la Birmanie durant 10 jours et ferons une
boucle en commençant par Yangon au Sud du pays, puis en remontant à l’Est
jusqu’au Lac INLE, suivi de Mandalay et Amarapura plus au Nord, pour terminer
par BAGAN à l’ouest du pays avant de retourner sur Yangon d’où nous décollerons
pour notre prochaine destination : le Cambodge.
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