vendredi 4 novembre 2016

Birmanie



C’est au MYANMAR (anciennement Birmanie) que nous avons décidé de nous rendre pour notre seconde destination. Avec ses 676 577 km² de superficie et ses 56,3 millions d’habitants, le MYANMAR ouvert au grand public depuis seulement quelques années (2011-2012) a beaucoup de choses à offrir du fait de la richesse de ses paysages, de ses sublimes pagodes et de sa population chaleureuse. Officiellement république depuis 2011, le MYANMAR est en réalité toujours sous dictature militaire depuis 1962. Bien que le pays subisse encore des affrontements entre l’armée birmane et certaines minorités ethniques, la Birmanie reste un pays très sûr, plus sûr que la France ou encore la Thaïlande. Bien que certaines zones restent formellement déconseillées notamment du fait des affrontements ou inaccessibles via certain mode de transport (comme c’est le cas notamment dans le triangle d’or où l’accès ne peut se faire que par voie aérienne) on peut tout de même s’y rendre à condition d’obtenir l’autorisation du ministère de l’immigration de Yangon.

Sur le plan économique, les nombreuses entreprises industrielles ont attiré de nombreux expatriés, dont pas mal de Français qui font qu’il s’agit de la communauté étrangère la plus représentée en Birmanie. La population est principalement bouddhiste et se compose à 68% de Birmans, le reste étant des minorités ethniques dont les principaux sont les Shan (10%), les Karen (7%) et les Rahkine (4%).

Les Shans :
D’origine Thaïe, ils s’installent en Birmanie en 1364. Ils seront chassés 2 siècles plus tard par des tribus montagnardes du Nord et se réfugieront dans le Nord Est à Taunggy (toujours capitale de l’état Shan). Ils ne se considèrent pas comme Birmans et rejette le fait d’être contrôlé par un chef, et c’est le cas au sein même de leur village. Disposant autrefois d’un régime spécial, qu’ils ont dû abandonner, ce ne sont pas moins de 300 000 personnes qui ont été déplacées du centre de l’état, dont la majorité est partie se réfugier en Thaïlande. Les rebelles étant emprisonnés. Aujourd’hui encore des affrontements perdurent ans le Nord du Shan.

Les Karens :
Originaires d’Asie mineure, ils se sont installés en Birmanie 700 avant JC, les Karens deviendront Birmans vers 1050 après que le roi Birman de l’époque soit entré en guerre contre les peuples attenants au royaume dans le but de l’agrandir. Malgré une indépendance signée en 1948 qui intégrera les minorités ethniques dans l’union Birmane, mais quelques rebelles qui veulent leur propre état indépendant partiront en guerre contre l’armée Birmane. Les Karens souhaitent avoir la reconnaissance de leur identité au sein d’un état fédéral qui leur assurerait une certaine autonomie, mais le pouvoir refuse toujours. C’est pourquoi les affrontements reprendront en 2014, forçant 2000 personnes à quitter le territoire voire même le pays, car ce serait au total 140 000 personnes qui seraient parties se réfugier en Thaïlande. Cependant, après des décennies d’affrontement, un accord de cesser le feu a été instauré en Octobre 2015.

Les Rahkines
D’origine Tibéto-birmane, ils ont fortement été influencés par les indiens et serons conquis par les Birmans en 1785. Une rancœur subsiste à l’égard des birmans, depuis qu’il se serait approprier la relique la plus sacrée du bouddhisme (la statue la plus reproductive du Bouddha) pour la transférer à la pagode de Shwedagon à Yangon. La localisation de leur province (isolée dans les monts d’Arakan) leur assure une certaine tranquillité vis-à-vis du pouvoir central. Ils sont principalement Bouddhistes.

Nous parcourrons la Birmanie durant 10 jours et ferons une boucle en commençant par Yangon au Sud du pays, puis en remontant à l’Est jusqu’au Lac INLE, suivi de Mandalay et Amarapura plus au Nord, pour terminer par BAGAN à l’ouest du pays avant de retourner sur Yangon d’où nous décollerons pour notre prochaine destination : le Cambodge.  



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